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Petit Bouquin
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23 mars 2020

How it feels

All of a sudden, she felt ill-at-ease and raised her eyes. She heard the footsteps of the psychologist in the corridor. It was her turn. She followed him in his office. The atmosphere was heavy and she was sweating. A hood was hiding her face. She sat on a chair in front of the doctor. A desk was separating them.

 

“Hello, Mrs.…? asked the man.

- My name isn’t important, said brutally the woman.

- Alright… So, what’s the matter? Continued the psychologist, uncomfortable.

- I thought about something very interesting last week, and now, every time I think about it, I feel like I need to try it, I feel like I have to do it.

- Huh. And what did you think of last..."

 

The woman stood up quickly before he has time to finish his sentence. The psychologist looked at her, afraid. She got around the desk and went in front of the man. She took a kitchen knife from one of her pocket and started to do one of those terrible smiles. The psychologist, terrified, could not move his body. He was stuck on his chair, in front of this monster. The woman went to the door and locked it. Then, she came back and sat on the psychologist, overlapping him. She took the right hand of the man and starting playing with the blade of her weapon on it. Little wounds started to appear. His blood was flowing gently. The woman breathed deeply. She finally was about to do it.

 

"So, Mr. Wilson, what do you think about that ?

- H.. How do d-do you know my name ?

- I know a lot of things about you. Your name is Edward Wilson, you are 42, you live 7, Bleecker Street in Manhattan with your wife, Mary Wilson and your two children, Alice and Thomas. Do you want me to continue ?" she said with her creepy smile.

Mr. Wilson looked at her, shocked. He wanted to say something, to move his body, to escape this psychopath. But he could not.

"Well, I've played enough. Let's end this consultation. So, what was your question, doctor ?

- I...I.. My question w-was: what d-did you think o-of last week..?

- Last week, I wondered..."

The woman didn't finish her sentence. She brutally stabbed Mr. Wilson in the stomach. And then, she stabbed him again, and again, and again... Mr. Wilson started to cough up blood. The woman finally finished her sentence starring him dying slowly: "I wondered how it feels to kill someone."

 

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23 mars 2020

Présentation des Ecrits Perso

Dans cette catégorie "Écrits Perso" je vais publier quelques textes concoctés par mes soins que j'ai envie de partager avec vous. J'aime m'essayer à différents styles, mais dernièrement je me suis penchée sur une écriture assez sombre, reprenant le pire de ce qu'une personne peut ressentir.

Faut voir ce que ça donne !

je pense publier mes histoires en français comme en anglais. Les mots viennent parfois plus facilement dans une langue que dans l'autre donc voilà. Et comme j'ai la flemme de traduire ce que j'écris, vous aurez mes textes anglais originaux !

 

Bye bye et bonne lecture !

23 mars 2020

1984

A46369

 

 

Auteur: George Orwell

Nom de l'éditeur: Folio Plus Classique

Date de parution: 1949

Nombre de pages: 366

 

Résumé: En 1984, le monde est organisé en trois Super-États, constamment en guerre: l'Océania, l'Estasia et l'Eurasia. L'Eurasia est dirigée par un parti unique dont Big Brother est le seul Dieu. La société ne tourne autour que de trois slogan: 

La guerre c’est la paix

La liberté c’est l’esclavage

L’ignorance c’est la force

C'est dans ce monde où la population est placée sous constante surveillance que vit Winston Smith. Il s'occupe de recréer le passé au Ministère de la Vérité, afin que seul le présent du Parti ne persiste. Mais au fur et à mesure des jours, il comprend enfin qui est le véritable ennemi de la société. Il fait alors la rencontre de Julia, une jeune femme partageant la même opinion que lui. Ensemble, ils décident de rejoindre la Fraternité, une organisation prétendument rebelle. Malheureusement, les deux héros se font trahir et arrêtés. Le Parti, afin de préserver son ordre, les torture à l'extrême, au point où Winston décide de renoncer à ses convictions, ainsi qu’à l’amour de Julia. Mentalement brisé, il est libre de reprendre sa place dans la société millimétrée de Big Brother.

 

Mon avis: Ayant été écrit durant la Guerre Froide, le récit de 1984 porte à la réflexion sur les régimes totalitaires naissant de l’époque, comme notamment l’URSS. Cette dystopie poussée à l’extrême cherche à avertir le lecteur sur la situation du monde et à montrer les coulisses effroyables de certains gouvernements. 

J’ai trouvé ce livre assez sombre et grave du fait que toute la société est en permanence contrôlée, surveillée et régulée; mais également très intéressant car on parvient à comprendre ce que ressent Winston, malgré le fait qu’il n’est pas la possibilité de s’exprimer librement.

 Cette histoire est voulue comme terrifiante. Dès le début du récit, on se sent injecté dans le quotidien morne de Winston. Les longues descriptions permettent de bien se situer dans l'univers de 1984. Rien n'est laissé au hasard. Aucun détail de la détresse mental du héros n'est épargnée. Et tout comme lui, on se retrouve impuissant face eu Parti, face à Big Brother, ce grand frère dont on doit absolument suivre les conseils parce qu'ils sont les meilleurs.

Le lecteur, dans ce monde asservissant pourrait ressentir une grande dépression ainsi qu'un sentiment de pitié profonde vis-à-vis de notre personnage. Mais l'arrivée soudaine de Julia et la présence de la Fraternité amène un espoir inattendu, qui semblait impossible au vu de la politique de contrôle du Parti. Ce passage du livre agit vraiment comme un remède à la détresse existentielle qui nous gagne, nous et Winston. Les petits moments de bonheur entre lui et Julia, le fait de devoir se cacher, apportent une excitation vitale à sa vie.

Malheureusement, cette eclyspe du monde réel n'est que de courte durée. La Fraternité se révèle n'être qu'une tromperie pour piéger les rebelles. Winston et Julia se retrouvent alors à devoir subir d'horribles tortures pour qu'enfin, ils comprennent la leçon: rien n'est plus puissant que le Parti, il faut lui obéir. Winston abandonne alors toute sa lutte, toute sa résistance. Brisé, il se laisse manipuler, et retombe dans son quotidien morbide.

 

Ce livre est construit d'une manière incroyable. On commence dans un univers insupportable. On nous offre ensuite un espoir, une chance à saisir, et on a à peine le temps de s'aggriper à lui que la fatalité reviens. Rien ne peut nous sauver de l'enfer de 1984.

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